Utopies-ephemeres

L'utopie commence ici

Mardi 1er février 2011 à 0:00


Quelle heure abjecte. C'est la pire de toute. Je la hais. Elle nous laisse dans un doute qui nous échappe, un doute que nous ne pouvons contrôler, un doute où nous n'avons aucun choix. Nous ne pouvons qu'attendre, attendre impuissants que passe soixante secondes. Ces secondes qui semblent si innocentes, si futiles, vont se montrer sous un angle de torture infinie. L'heure des regrets, des projets, de l'angoisse et de l'impatience. Et j'vais vous dire, aujourd'hui, ou demain, ou ce soir, ou ce matin, enfin, maintenant, c'est encore pire. Encore pire que les jours "normaux". Parce qu'aujourd'hui, on hésite entre janvier et février. Toutes les pages des calendriers vont être tournées, tous les souvenirs de ce mois ci vont être zappés dans l'espoir d'un mois meilleur. Car, qu'on se le dise, on attend toujours quelque chose de meilleur. Un meilleur jour, un meilleur mois, une année meilleure. Mais combien de fois cela s'est réellement produit ?
Il est minuit pile. Il est trop tard pour être hier, et il est trop tôt pour être demain.


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Vendredi 28 janvier 2011 à 9:27

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Saisir l'action le temps d'une seconde...

Jeudi 20 janvier 2011 à 0:00

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On me dit que le destin se moque bien de nous
Qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout
Parait qu'le bonheur est à portée de main,
Alors on tend la main et on se retrouve fou.
 

Dimanche 9 janvier 2011 à 15:40

 

 


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 Mais si charismatique.




- Moi tu vois, ça fait tellement longtemps que je m’intéresse plus à personne. Mais c’est pas du dédain, ni de la supériorité ni rien. Peut-être que je ressens de moins en moins c’est vrai. Mais j’ressens vachement plus fort. Parce qu’un mec verrouillé qui voit plus rien, bah il te voit pas toi. Alors que moi oui, j’ai vu.

Mais quand tu dis que tu m'aimes.. ça veut dire quoi? 

Nan, c'est pas pour t'énerver, c'est pour savoir. C'est les tocards qui sont comme toi, qui s'entichent, de mecs comme moi.

 

Ça m'touche ca chez toi. Les 3/4 des choses te passent complètement à coté… Nan tu fais pas exprès, j'sais bien, mais c'est émouvant. Ca m'donne envie de chialer des fois, de voir que tu comprends tellement pas ce qui se passe. Moi le jour ou tu m'as regardé, c'est comme un rideau qui s'est déchiré. Je t'ai vu tellement net, mais tellement net. Et là tu peux pas savoir, la joie, pure, quand tu m'as regardé.

 

Mais je t'ai jamais regardé.

 

Oh putain, tout d'un coup tout recirculait vachement vite en moi… les idées, le sang.

 

Parfois on se trompe, on s'imagine des trucs. On se monte un plan sur quelqu‘un, on se fait des idées.

 

Ah nan alors là tu vois, ça m'arrive plus du tout ça. D'ailleurs j’vais te dire un truc, depuis je suis plus jamais malade. Avant je chopais tout, j’te jure, toutes les crèves c’était pour moi. Et bien c'est fini, maintenant j'ai découvert mon corps. Et mon corps est un super ami hein, je vais partout avec. Et toi. Ton corps... 

Prends moi dans tes bras.

 

Ah non arrête. Je peux me tenir au même endroit que toi mais pas te prendre dans mes bras. Être au même endroit. C’est ma limite absolue, ok?

 

Mais pourquoi t’es négatif comme ça? 

Mais ça va aller… j’suis là… ça va aller. J‘étais venu pour recevoir, mais bon c’est ok, j’veux bien donner, à toi, oui à toi, c’est ok, ça a du sens. Parce que maintenant j‘me sens plus comme un pauvre débile à la con, qu‘attend juste de crever tu vois, et ça c’est vachement beau.

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